Gowthami décrit avec brio ce que l'on ressent en grandissant en Inde : « En grandissant dans une petite ville d'Inde, on peut voir la grandeur de loin : quelqu'un a marché sur la Lune, la NASA a envoyé un rover sur Mars… on peut voir la grandeur, mais on n'est pas sûr de pouvoir faire mieux… » Vous lisez des articles sur de grands scientifiques et de grands projets, vous rêvez en grand – et puis, dès que vous posez les pieds sur terre, vous réalisez que vous avez atterri dans la boue ou dans un trou. L'Inde, malheureusement (et sans doute intentionnellement sous l'influence de puissants acteurs socialistes), ne joue pas un rôle majeur dans les chaînes d'approvisionnement mondiales de haute technologie. Par conséquent, aucun projet d'envergure mondiale n'y est réalisé. Vous pensez travailler pour l'ISRO (spatiale), le BARC (nucléaire), etc. Puis vous regardez votre fiche de paie : on vous dit qu'il ne faut pas penser à l'argent quand on travaille pour de telles organisations, tout en comptant leurs pièces d'or. En Inde, aucune initiative novatrice n'est menée. Le capital y est trop cher et l'éducation y est trop peu axée sur la pratique. Les conséquences se font sentir lorsque les industries ne sont pas à la pointe de l'innovation. La plupart des emplois hors du secteur informatique sont mal rémunérés, car la plupart des autres industries ne produisent pas d'activités compétitives à l'échelle mondiale. Les dirigeants indiens (parmi les plus respectés) estiment que l'Inde est grande telle qu'elle est – « l'unité dans la diversité », en quelque sorte. Ils expliquent la croissance chinoise par l'endettement, la richesse occidentale par le colonialisme et celle du Moyen-Orient par le pétrole. Inutile de se plaindre de la pauvreté de l'Inde et de l'état déplorable de ses infrastructures. C'est uniquement parce que nous refusons de nous endetter, de coloniser d'autres pays et que nous n'avons pas de pétrole. Les Indiens sont des gens bien, vous savez. L'Inde est en pleine mutation. Ports, autoroutes, internet, grands projets industriels, etc. Des villes comme Bangalore concentrent un grand nombre de talents et les start-ups indiennes regorgent d'ingénieurs autodidactes de talent. Le programme PLI contribue à délocaliser une partie de la production industrielle en Inde. J'espère qu'au moins la prochaine génération d'étudiants aura l'occasion de découvrir une Inde différente. Et qu'ils aillent au diable ces vampires socialistes qui méprisent l'industrie, le commerce mondial et l'entreprise privée ! Qu'ils continuent de s'opposer aux projets et de se vanter de les faire capoter. Ce sont eux qui ont maintenu l'Inde dans la pauvreté pour assouvir leurs fantasmes.
Chargement du thread
Récupération des tweets originaux depuis X pour offrir une lecture épurée.
Cela ne prend généralement que quelques secondes.