Je viens de publier mon analyse de l'improvisation de Charlie Parker, réalisée à l'aide de méthodes informatiques appliquées à l'intégralité du corpus Omnibook. Principaux résultats qui m'ont surpris : Parker « planifie » des chœurs entiers de manière architecturale, et ne se contente pas de réagir au moment présent. - Ses structures harmoniques les plus utilisées sont délibérément ambiguës (faible contenu triadique). J'ai également identifié trois stratégies d'improvisation distinctes qu'il utilise : « Exploratoire » (composée), « Équilibrée » (mixte) et « Contrastantielle » (épisodique). Parker ajoute très peu de nouveaux éléments tout au long de ses improvisations, mais explore plutôt les mélodies en trouvant de nouvelles solutions à partir du matériel existant énoncé dans les thèmes. Du point de vue des vecteurs d'intervalles, le morceau le plus complexe est « Cosmic Rays », tandis que « My Little Suede Shoes » est à la fois le morceau le plus simple du corpus et le plus imprévisible (mathématiquement parlant). Article complet :
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