À l'instar du récent article sur les niveaux de pauvreté, celui-ci omet des notions fondamentales (notamment mathématiques) pour tenter de convaincre que « cette génération est différente ». Il est regrettable de renforcer des idées reçues en se basant sur une analyse superficielle des données. J'ai choisi la période 1970-1990 car ce furent des années tumultueuses, marquées par de multiples krachs, la stagflation et une forte imposition. Ce sont aussi les années où les baby-boomers de la fin du XIXe siècle ont accumulé la richesse dont tout le monde se plaint aujourd'hui. On peut observer des pertes et des gains considérables. C'est pourquoi la stratégie d'achat et de conservation d'actions (avec réinvestissement des dividendes) est pertinente. Un indice S&P 500 diversifié aurait au moins doublé la performance des obligations sur cette période. Les intérêts obligataires (et les dividendes des actions) sont imposés chaque année, tandis que les plus-values ne le sont qu'à la vente. Vous avez eu beaucoup de chance si vous avez commencé à investir dans les obligations en 1970, car la période 1970-1990 a enregistré les rendements obligataires les plus élevés du siècle (près de 10 % en moyenne !), mais la fiscalité vous aurait finalement ruiné. Si vous prenez simplement la moyenne sur 20 ans, vous comparez des obligations qui sont un investissement de préservation du patrimoine et non un modèle de croissance.
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