Il est probablement difficile pour les Américains d'imaginer cela, car c'est leur normalité. Mais étant Européen et vivant en Europe, et pour être tout à fait honnête, quand j'arrive en Amérique, le sentiment principal qui m'anime est une abondance sans fin. Les Européens malhonnêtes (je dirais même la plupart) ne sauront pas gérer cette abondance et commenceront à réagir en disant « Oh mon Dieu, mais si tu te cognes le genou, tu vas faire faillite à cause des frais de santé », « Regarde les tentes des sans-abri » et « MDR, regarde les Américains ! » Même si c'était tout à fait vrai, ce n'est pas vraiment le sujet : l'étendue de l'Amérique est bien plus grande, les creux sont plus bas et les sommets plus élevés. Les gens ont (au sens propre du terme) soif de travailler et de gravir les échelons sociaux, ce qui, même si c'est pire aujourd'hui qu'auparavant, reste beaucoup plus présent en Amérique qu'en Europe. En Europe, j'ai beaucoup de mal à trouver des ouvriers pour des travaux de construction chez moi, alors qu'aux États-Unis, je les ferais travailler le jour même, car les gens veulent de l'argent, contrairement à l'Europe où les aides publiques sont rares. Cela rend le système plus fluide, car les gens ont envie de travailler, ce qui les incite à travailler et à construire des choses. Le problème, c'est que la plupart des Européens ne respecteront jamais le sens des responsabilités, ils sont prisonniers des systèmes de protection sociale qui fonctionnaient dans les années 1960 et de l'équité, qui est un idéal absolument magnifique mais qui cesse de fonctionner lorsqu'on est à court d'argent, comme c'est le cas en Europe en 2025.
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