Le Dernier Samouraï : Quand le code des samouraïs rencontre le jeu de survie moderne. Dans le contexte actuel de concurrence féroce sur le marché du streaming, une série Netflix se déroulant au Japon durant l'ère Meiji a réalisé l'exploit rare d'obtenir un score parfait de 100 % sur Rotten Tomatoes en seulement deux jours. La mini-série en six épisodes « Le Dernier Samouraï » a non seulement dominé les classements mondiaux des plateformes de streaming, mais a également montré aux téléspectateurs de nouvelles possibilités de collision entre récit historique et éléments de genre. L'histoire se déroule au Japon en 1878, après la restauration de Meiji, alors que l'ancienne classe des samouraïs était confrontée à une crise de survie. 292 samouraïs sont entraînés dans une compétition brutale appelée « Gu Poison » : ils doivent parcourir à pied la distance entre Kyoto et Tokyo, en ramassant les plaques de bois laissées par leurs adversaires vaincus. Le dernier survivant remportera un prix de 100 milliards de yens. Cependant, au fil du récit, ce défi de survie en apparence simple révèle peu à peu une sombre machination politique : derrière cette somme se cachent les manœuvres du nouveau gouvernement pour infiltrer et manipuler les anciennes forces. Contrairement aux métaphores de classe de *The Squid Game* et à la dimension historique de *Shogun*, *Le Dernier Samouraï* s'apparente davantage à un film d'action épique. La critique a salué ses scènes de combat à l'épée d'une qualité cinématographique, soulignant que les longs plans et le montage fluide confèrent aux affrontements une tension palpable, tandis que la fusion des arts martiaux philippins et du jiu-jitsu brésilien crée une esthétique unique. Junichi Okada, qui joue également dans le film et en a assuré la direction artistique, a personnellement conçu toutes les scènes de combat. Il a déclaré : « L'épée du samouraï n'est pas qu'une simple arme, mais le prolongement de sa dignité ; nous voulions que chaque action raconte une histoire. » Le succès de la série tient à son refus du sensationnalisme. Lorsque les samouraïs, acculés par la nécessité de survivre, font preuve de peur, d'avidité et de persévérance, la chaleur de l'histoire transparaît à travers le choc des sabres. Un spectateur a commenté : « Les voir s'entretuer pour la dernière plaque de bois m'a soudain rappelé les anciennes demeures de samouraïs rasées par le gouvernement Meiji ; il s'avère que le prétendu "progrès" a toujours été pavé de sang. » Le final de la saison a délibérément laissé les téléspectateurs en haleine : le protagoniste remporte la compétition, mais découvre que le prix n'était qu'un leurre. Le générique de fin, « Fin du chapitre un », laisse entendre que l'histoire est loin d'être terminée. Le réalisateur Michito Fujii a révélé avoir prévu au moins deux saisons d'intrigues, déclarant : « L'esprit du Bushido ne doit pas s'éteindre avec une seule compétition. » De *The Squid Game* à *Le Dernier Samouraï*, Netflix raconte des histoires locales dans un langage universel. Quand les sabres de samouraï côtoient les jeux de survie, quand la sagesse ancestrale se heurte aux valeurs modernes, c'est peut-être là le charme des séries dramatiques de qualité : trouver un écho dans le présent au sein de l'histoire, faire du combat de chaque personnage un miroir de l'humanité. Pour les spectateurs, une bonne histoire est toujours le meilleur passeport, quel que soit son genre.
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