Analyse complète des compétences de Claude : en quoi les « compétences » permettant de construire de manière modulaire des agents intelligents efficaces diffèrent-elles des mots-clés, des éléments, des MCP et des sous-agents ? Claude Skills, en tant qu'outil modulaire, améliore considérablement l'efficacité et la cohérence de l'IA dans les flux de travail complexes. Le dernier article de blog d'Anthropic compare objectivement les compétences avec les indices, les projets, les MCP et les sous-agents, aidant ainsi les utilisateurs à choisir avec précision les outils nécessaires à la création d'agents. L'idée centrale est que les compétences ne sont pas des instructions ponctuelles, mais des « manuels professionnels » chargés dynamiquement, particulièrement adaptés aux tâches répétitives et à l'expertise métier. Que sont les compétences ? Une compétence est un « dossier » contenant des instructions, des scripts et des ressources que Claude détecte et charge automatiquement en fonction de la pertinence de la tâche. C'est comme un manuel de formation personnalisé. • Les outils de gestion des chartes graphiques permettent d'appliquer automatiquement les couleurs, les polices et les règles typographiques de l'entreprise ; • Les compétences en analyse de données incluent les formules Excel intégrées et les techniques de traitement PDF. Cette compétence est applicable à trois types de scénarios : 1. Organiser les flux de travail : par exemple, les contrôles de conformité et les modèles de documents, afin de garantir une production d’équipe standardisée. 2. Expertise du domaine : par exemple, méthodologies de recherche et modèles de codage, fournissant des connaissances professionnelles. 3. Préférences personnelles : telles que les systèmes de prise de notes et les habitudes de recherche, afin de personnaliser le comportement de l'IA. Comment fonctionnent les compétences ? Cette fonctionnalité utilise un mécanisme de « divulgation progressive », tirant pleinement parti de la fenêtre de contexte : 1. Préchargement des métadonnées (~100 jetons) : Déterminer rapidement si cela correspond à la tâche. 2. Chargement complet des instructions (le cas échéant, <5000 jetons) : Fournit des indications essentielles. 3. Les ressources sont chargées à la demande : les scripts ou les fichiers ne sont importés que lorsque cela est nécessaire. Cette conception permet à Claude de gérer simultanément plusieurs compétences sans être surchargé, en appliquant automatiquement les plus pertinentes. Par exemple, lors d'une tâche de recherche, Claude peut activer la compétence « analyse concurrentielle », la guidant pour récupérer les documents les plus récents sur Google Drive, filtrer les fichiers et citer les sources. La compétence fonctionne ainsi davantage comme un « conseiller proactif » que comme un outil passif. Exemples pratiques et avantages (deux cas) • Compétences en matière de guide de marque : Palettes de couleurs, polices et règles de mise en page intégrées pour la création de présentations ou de rapports afin de garantir un style cohérent. • Compétences en analyse concurrentielle : définir la structure des dossiers, les règles de dénomination et les meilleures pratiques de recherche pour aider Claude à naviguer efficacement dans le stockage cloud et à effectuer des comparaisons entre documents. Les principaux effets sont les suivants : • Cohérence : Les tâches répétitives ne nécessitent pas de rappeler les règles, ce qui réduit les erreurs. • Efficacité : Le chargement dynamique permet d'économiser des ressources et prend en charge les déploiements à grande échelle. • Évolutif : Il existe une bibliothèque de compétences open source sur GitHub (https://t.co/5YLj1Y7cR2) qui prend en charge la personnalisation et le partage. • Amélioration globale : Combiné à d’autres outils, il permet de créer des flux de travail puissants, tels que des agents de recherche utilisant leurs compétences pour analyser des données et des sous-agents effectuant des tâches de codage. La distinction par rapport aux autres composantes est clairement définie, soulignant le rôle de la compétence et évitant le mauvais usage des outils : • Conseil : Les commandes conversationnelles temporaires conviennent aux requêtes ponctuelles ; les compétences étant plus persistantes et proactives, il est recommandé de convertir les invites répétitives en compétences. • Projets : Les bases de connaissances statiques (telles que les documents téléchargés) fournissent « ce qu’il faut savoir » (faits) ; les compétences enseignent « comment faire » (processus). • MCP : Connexion à des données externes (telles que Google Drive) ; guide des compétences sur l’utilisation de MCP pour traiter les données (par exemple, le filtrage par date). • Sous-agent : Un agent indépendant doté d’outils personnalisés, adapté à la décomposition de tâches complexes ; ses compétences sont une expertise partagée et peuvent être mises à profit par n’importe quel agent. Par exemple, un agent de recherche complet pourrait comprendre : des documents de stratégie par projet, une plateforme de programmation multicanal (MCP) pour l’extraction de données en temps réel, un cadre de définition et d’analyse des compétences, des sous-agents traitant le code et des invites pour les ajustements finaux. Cette conception modulaire constitue un atout technologique majeur, particulièrement adapté au développement, à la productivité et aux applications d’entreprise. Adresse du blog
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