C'est ce qu'on appelle la stratégie de Black Mirror. Une entreprise tente de se positionner comme le méchant d'un épisode de Black Mirror pour susciter l'indignation sur les réseaux sociaux, publier des articles d'opinion et attirer des investisseurs crédules. Cette technique existe depuis plusieurs années et je pense qu'elle commence à s'essouffler.
L'afflux de capitaux-risqueurs crédules s'explique par la thèse de Black Mirror, selon laquelle quiconque parviendra à devenir le méchant de Black Mirror gagnera cent mille milliards de dollars, comme dans la série.
Partant de ce constat, des sociétés de capital-risque crédules s'adonnent ouvertement à la malveillance, interprétant des signes manifestes de malveillance (comme les promesses de ressusciter les morts) comme des signaux positifs. Elles s'ouvrent ainsi la voie à des manœuvres dignes de Black Mirror.