Cela affecte tous les développeurs juniors, mais l'impact est plus prononcé dans le développement front-end en raison du volume de travail important. Auparavant, il était fréquemment demandé aux chefs de produit ou aux clients de développer des prototypes. Cette tâche, peu exigeante, pouvait être confiée à des développeurs front-end juniors. Désormais, grâce à l'intelligence artificielle, les chefs de produit peuvent s'en charger. Il existe aussi des tâches manuelles que les programmeurs seniors refusent d'effectuer, souvent qualifiées de pénibles et fastidieuses, généralement confiées aux programmeurs juniors qui apprennent et progressent sur le tas. Désormais, les programmeurs seniors font appel à l'IA pour automatiser ces tâches. Une autre raison tient au fait que, par le passé, lorsque l'économie était florissante, les entreprises étaient disposées à investir dans la formation de leurs nouveaux employés. Un certain pourcentage de ces derniers restaient ensuite dans l'entreprise, assumaient des responsabilités importantes et leur fidélité était relativement élevée. Aujourd'hui, la conjoncture économique étant moins favorable, les entreprises hésitent à consentir à ces investissements. Aujourd'hui, les jeunes programmeurs ne peuvent plus compter sur les entreprises pour se former et progresser ; ils doivent consacrer davantage de temps à l'apprentissage autodidacte. Si l'intelligence artificielle facilite certes la tâche, l'environnement stimulant d'un supérieur et le soutien de collègues plus expérimentés font défaut. Une forte motivation personnelle est donc indispensable pour persévérer.
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