« Notre analyse des données historiques et prévisionnelles sur les prix de lancement suggère qu'avec un rythme d'apprentissage soutenu, les prix pourraient tomber à moins de 200 $/kg d'ici le milieu des années 2030. À ce niveau de prix, le coût de lancement et d'exploitation d'un centre de données spatial pourrait devenir à peu près comparable aux coûts énergétiques déclarés d'un centre de données terrestre équivalent, sur une base de kilowatt/an. » C'est là le point essentiel. Le calcul orbital devient incontournable dès lors que les coûts de lancement et d'infrastructure orbitale sont inférieurs aux investissements terrestres et aux coûts liés aux délais. La question qui reste en suspens est de savoir si SpaceX répercutera les économies réalisées grâce à Starship sur ses clients, et dans quel délai. En l'absence de véritable concurrence, la générosité n'est pas une priorité. Les hyperscalers pourraient de toute façon absorber les coûts dans la course au lancement, en achetant tous les créneaux de lancement disponibles chez les autres fournisseurs (Relativity, Rocket Lab, Stoke, Blue, etc.). Même dans ce cas, le volume total de lancements restera largement en faveur de SpaceX — il est difficile de rivaliser avec des charges utiles de plus de 100 tonnes vers l'orbite terrestre basse. Dans tous les cas, l'espace pourrait devenir très intéressant !
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