L'angoisse liée à l'IA est un véritable fléau. Par peur et par manque de rigueur intellectuelle, les ingénieurs logiciels renoncent à la seule chose qui pourrait leur conférer un pouvoir et un impact considérables. J'ai récemment mené campagne pour un meilleur enseignement du génie logiciel à Singapour, mon pays d'origine. L'objectif était de multiplier par 100 le nombre d'ingénieurs en intelligence artificielle à Singapour en 30 ans, en remplaçant la deuxième langue du pays, principalement le mandarin, par Python. Je souhaite faire de Singapour le premier pays à enseigner Python (ou Mojo !) à l'école et à exiger un niveau de maîtrise de la langue équivalent à celui requis en mathématiques, en langues étrangères ou en histoire. La proposition a été rejetée car ils doutaient de l'existence d'emplois en génie logiciel dans 30 ans. Ils ne comprenaient pas vraiment le travail des ingénieurs logiciels avec des outils dont l'abstraction n'a cessé de croître au cours des 50 dernières années. Quand j'ai compris que le gouvernement ne voulait pas d'aide et qu'il était impossible de l'aider à entreprendre les démarches difficiles nécessaires pour devenir un acteur majeur, j'ai cessé de le conseiller.
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