Hier, nous avons fait une diffusion en direct. TL;DR : Nous nous sommes fixés comme objectifs internes de disposer, d'ici septembre 2026, d'un stagiaire en recherche en IA automatisée fonctionnant sur des centaines de milliers de GPU, et d'un véritable chercheur en IA automatisée d'ici mars 2028. Nous pourrions totalement échouer à atteindre cet objectif, mais compte tenu des impacts potentiels extraordinaires, nous pensons qu'il est dans l'intérêt public d'être transparents à ce sujet. Notre stratégie de sécurité repose sur cinq niveaux : alignement des valeurs, alignement des objectifs, fiabilité, robustesse face aux attaques et sécurité du système. La fidélité au raisonnement est un outil qui nous enthousiasme particulièrement, mais il est relativement fragile et nécessite de définir des limites claires et une abstraction précise. Côté produit, nous évoluons vers une véritable plateforme où les personnes et les entreprises qui développent des solutions à partir de nos offres capteront la majeure partie de la valeur. Aujourd'hui, il est possible de créer des applications et des solutions à partir de notre API ChatGPT ; à terme, nous souhaitons proposer un cloud d'IA destiné aux grandes entreprises. Nous nous sommes actuellement engagés à investir environ 30 gigawatts de puissance de calcul, pour un coût total de possession d'environ 1 400 milliards de dollars sur plusieurs années. Ce niveau de dépenses nous convient compte tenu des perspectives de croissance de nos modèles et de nos revenus. Nous souhaiterions aller plus loin : construire une véritable usine à IA capable de produire 1 gigawatt de nouvelle capacité par semaine, à un coût bien inférieur à celui d'aujourd'hui. Mais cela nécessitera une plus grande confiance dans les modèles futurs, les revenus et l'innovation technologique et financière. Notre nouvelle structure est bien plus simple que l'ancienne. Nous avons une organisation à but non lucratif, la Fondation OpenAI, qui gère une société d'intérêt public appelée OpenAI Group. La fondation détient initialement 26 % de la société, mais sa participation peut augmenter par le biais de bons de souscription si celle-ci obtient d'excellents résultats. La société d'intérêt public peut ainsi attirer les ressources nécessaires à la réalisation de sa mission. Notre mission, tant pour notre organisation à but non lucratif que pour PBC, reste la même : faire en sorte que l'intelligence artificielle générale profite à toute l'humanité. L'organisation à but non lucratif investit initialement 25 milliards de dollars dans la santé, la guérison des maladies et la résilience face à l'IA (tous les éléments susceptibles de faciliter la transition de la société vers un monde post-IA générale, notamment la sécurité technique, mais aussi l'impact économique, la cybersécurité, etc.). Elle est désormais en mesure de déployer ces capitaux relativement rapidement, contrairement à la situation antérieure. En 2026, nous prévoyons que nos systèmes d'IA seront capables de réaliser de petites découvertes ; en 2028, nous pourrions assister à des découvertes majeures. C'est un enjeu crucial ; nous pensons que la science, et les institutions qui permettent de diffuser largement ses fruits, sont les principaux leviers d'amélioration de la qualité de vie.
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