1. Rashto, le plan Hijab et Chasteté du siège d'Amr Be Marouf : D'après les statistiques fournies par les auteurs de ce programme*, on peut dire que cette société est bipolaire sur la question du hijab obligatoire. Ils proposent des solutions contradictoires visant à contrôler les individus les uns contre les autres et à creuser les fractures sociales et à perdre la confiance des masses.
2. Si l'on examine les chiffres de l'enquête ISPA, présentés dans le même rapport, 58,5 % des personnes interrogées étaient en désaccord avec l'affirmation selon laquelle on peut être musulman sans porter le hijab. Cela signifie que 41,5 % des personnes interrogées n'étaient pas en désaccord. (Statistiquement, 40 % de la population est significatif. Taille de l'échantillon tirée du site web de l'ISPA.)
3. Notez que l'enquête ISPA n'indique pas le pourcentage de la société que ces personnes considèrent comme musulmane. Cela signifie que le résultat de cette question, même pour 58,5 %, n'indique pas qu'elles pensent que le voile devrait être uneispa.ir/Default/Detail…jab devrait être imposé par la loi.
4. Plusieurs tweets peuvent être faits sur les statistiques présentées et sur la sélection des résultats du projet. - Le cherry-picking signifie, tout comme le cherry picking, annoncer des statistien.wikipedia.org/wiki/Cherry_pi…ffisantes et qui confirment généralement notre opinion :
5. Mais revenons aux solutions présentées dans ce plan. Parmi elles, l'imposition d'amendes et leur extension aux collègues et aux chefs de famille, ainsi que la création de privations sociales et financières pour leur entourage. Mais avant cela, rappelons un fait concernant la société iranienne.
6. Les tendances du capital social montrent que la société iranienne est bipolaire en termes d'indicateurs de confiance macroéconomique. Plus la colonne « haute/basse confiance » se rapproche de 100, plus la société est bipolaire. Ces indicateurs étaient respectivement de 93 et 95. La plupart des indicateurs ont baissé et davantage d'institutions se sont rapprochées de 100.
7. Or, ces mêmes mouvements ont montré, au moins jusqu'au milieu des années 1990, que les indicateurs de micro-confiance, c'est-à-dire la confiance des citoyens envers les autres, étaient bons en Iran. Le capital social de l'Iran résidait dans les relations micro-économiques entre les individus. La baisse de la macro-confiance ouvre la voie à un nouveau régime, mais…
8. Le déclin de la micro-confiance entraîne une perte de capacité de la société à préserver son identité collective. Le Congo et l'Afghanistan sont des exemples de sociétés qui ne peuvent accepter l'identité nationale comme identité collective. Dans cesejpr.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.11…uvernement dictatorial est instable. Voici d'autres dimensions :
9. Mais le problème ne se limite pas aux pays aux conditions extrêmes. Par exemple, voir la relation entre confiance polilink.springer.com/article/10.100…n pays comme le Chili ici :
10. Ce train de mesures propose d'exercer la contrainte sur les individus, pour les individus. De telle sorte que l'entourage du criminel en paie le prix (collègues, chef de service, etc.). Outre son caractère hautement discutable d'un point de vue juridique – depuis plusieurs siècles au moins, l'humanité tente de limiter la sanction à l'acte et à l'individu –
11. Sur le plan institutionnel et social, l'objectif visé est de créer des conflits entre les individus et d'approfondir les divisions sociales. Et ce, dans un contexte où 1. la société elle-même est bipolaire, et 2. la société en général est confrontée à une crise de confiance et est bipolaire.
12. La sanction financière pour le non-port du hijab (qui est elle-même très discutable) est une question bien moins importante que les dispositions proposées pour accroître l'écart social dans ce plan. P.S. : Ce commentaire ne cautionne en aucun cas les autres parties de ce plan, et c'est simplement que ne pas le prendre au sérieux est un effet secondaire de la volonté de dresser les gens les uns contre les autres.