À propos de Senescyt : J'ouvre un fil de discussion
Se demanderont-ils si l’examen d’entrée à l’enseignement supérieur est supprimé mais que l’examen du baccalauréat demeure ?
L'amélioration de l'accès ne consiste pas à supprimer l'examen, mais à augmenter les quotas. Ont-ils augmenté les quotas ?
Les examens organisés par chaque établissement d'enseignement supérieur seront-ils gratuits ou chaque étudiant devra-t-il payer dans chaque établissement ? Comment dois-je payer ? En espèces ou à la banque ? Quel sera le coût ?
Le gouvernement gère des dizaines d'instituts technologiques supérieurs non autonomes. Chaque institut organisera-t-il son propre examen ou le gouvernement organisera-t-il un examen pour tous les instituts ?
La CONAIE célèbre l'élimination d'un examen alors qu'il devrait être organisé pour générer des quotas ou des scores d'action positive pour la dette sociale historique des villages et des nationalités, des porte-drapeaux ruraux, des dirigeants communautaires, entre autres.
L'accès à l'université publique – y compris un accès gratuit réel et non rhétorique – ne peut être obtenu qu'avec une augmentation substantielle du budget de l'enseignement supérieur. Or, cela n'est pas possible.
Le gouvernement Lasso n’a PAS récupéré les niveaux budgétaires des universités et des instituts qui existaient en 2017. Les coupes budgétaires de Moreno, de plusieurs centaines de millions de dollars par an, ont été consolidées.
Aujourd'hui, les universités doivent demander l'autorisation du ministre des Finances, Pablo Arosemena, pour engager des dépenses ou créer un poste. Le ministère bloque et supprime alors le budget. Une véritable autonomie d'investissement dans l'éducation nécessite une modification de l'article 299 de la Constitution.
Si les quotas budgétaires ne sont pas augmentés, le problème du manque d'accès s'aggravera. Et la colère populaire sera encore plus grande.
L'entrée ne sera pas gratuite. Il sera coûteux de postuler à chaque université ou institut. Le système d'admission permettait de postuler facilement à cinq universités publiques ou plus en une seule fois.
La déception sociale liée au manque d'accès se transformera en déception individuelle, avec de profondes répercussions sur la santé mentale. Les jeunes issus de milieux défavorisés, incapables de se permettre plusieurs examens d'entrée, sont plus à risque.
La bonne politique consistait à augmenter les quotas d’accès, à octroyer davantage de bourses pour le garantir et à augmenter le budget destiné à l’enseignement supérieur.
L'Équateur recule : #LassoEsUnFracaso